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  • Je n'ai pas pour vocation l'écriture. En fait si, mais seulement dans mes rêves les plus fous. Si j'ai choisi d'écrire sur ce blog, c'est pour pouvoir raconter ce qui ne peut être dit à personne, excepté à ceux qui me sont inconnus.

Ce qui
  • Je n'ai pas pour vocation l'écriture. En fait si, mais seulement dans mes rêves les plus fous. Si j'ai choisi d'écrire sur ce blog, c'est pour pouvoir raconter ce qui ne peut être dit à personne, excepté à ceux qui me sont inconnus. Ce qui

Corps et âme

Je n'ai pas pour vocation l'écriture. En fait si, mais seulement dans mes rêves les plus fous. Si j'ai choisi d'écrire sur ce blog, c'est pour pouvoir raconter ce qui ne peut être dit à personne, excepté à ceux qui me sont inconnus.

Dans l'adultère, nous sommes face à nous même, sans personne pour nous conseiller, pour nous guider ou simplement nous écouter. Je ne demande pas toutes ces choses, je veux juste extérioriser, mettre des mots sur toutes ces pensées qui envahissent mon esprit, rendre réel ce qui parfois me semble chimère. Donner une autre dimension à cette relation qui n'existe pour personne d'autre que nous deux...

You

I give you my heart, my body and my soul...

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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 09:27

Du temps, il m'en a consacré au début. Il avait pris goût à la webcam et dés qu'il en avait l'occasion il se connectait de chez lui pour pouvoir me voir. C'était l'époque où il me disait qu'il n'arrêtait pas de penser à moi, qu'il m'adorait, qu'il était complètement accroc et qu'il aimait ça.

 

Après son strip-tease, il m'a souvent demandé le retour de la faveur mais j'ai tenu, il n'avait pas gagné cette faveur, même si ça n'allait pas tarder. En attendant, on a continuait à jouer avec les mots, à se prendre au jeu d'amants virtuels, on se dépeignait des relations, des ébats comme nous les aimerions. L'excitation était toujours présente. Cette tension palpable qui ne pouvait être satisfaite que par une libération individuelle devait être évacuée.

 

Un soir alors qu'il s'était connecté tard, nous avons commencé à nous chauffer. Nous avons dégrafé nos pantalons et glissé nos mains sous nos sous-vêtements. Bien sûr nous ne pouvions voir que nos visages et le haut de nos corps. Ma main remplaçait la sienne, virtuelle, celle dont il me décrivait le chemin et que je reproduisais. J'agrémentais ses propres caresses en lui narrant le trajet de mes mains et de mes lèvres sur son corps...

 

On a fait durer le plaisir, jusqu'à ne plus pouvoir tenir et se libérer dans cette extase. Dans les vapeurs de la jouissance, on a continué à discuter.

 

Entre ses disponibilités et les miennes, son travail qui l'accaparait un peu plus, son amie et le mien et nos autres occupations, nous avions quand même réussi à trouver un bon rythme. Il me semblait que nous étions complémentaires que nous tendions vers les mêmes attentes. Il était présent, dans l'attente, il cherchat après moi et je cherchais après lui. Nous nous laissions emporter par nos envies, n'écoutant que nos sens, pas notre raison. Nous parlions sans cesse de limites qui au final étaient toujours repoussées. Ne sont-elles pas faites pour ça ?

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 17:08

Au début de notre histoire, il a eu une promotion, qui allait indirectement changer beaucoup de choses, sans savoir si elle était vraiment en cause dans certaines de ses futurs absences...

 

Le jour où il a changé de bureau, à l'époque où il était très présent sur le net, il s'est excusé de devoir me quitter plus tôt pour organiser son déménagement et j'ai eu le droit à une faveur pour se faire pardonner. Je l'ai gardée bien au chaud, sans lui dire ce que j'attendais de lui. Je voulais le prendre à chaud et justement j'avais envie qu'il me donne chaud…

 

Il s'est connecté le samedi même de chez lui et une nouvelle fois il a mis la webcam. Je lui ai rappelé qu'il me devait une faveur, il n'avait qu'une parole à ce qu'il me disait. J'aurais pu rester convenable mais non, l'envie de voir son corps était trop présente et je n'ai pas hésité, au contraire, j'avais plus qu'envie de l'aguicher, de me faire voyeuse. Je lui ai demandé un strip-tease. Il a été un peu réticent mais s'est exécuté pour sa grande première.

 

Il s'est déshabillé, lentement. Je me suis délectée de cette vision, de son corps. Il était parfait, j'aurais voulu être dans la même pièce, pour avoir une meilleure vision de ce qu'il m'offrait. Il a retiré son caleçon et s'est tourné pour me laisser admirer ses fesses. Je crois qu'il a aimé faire ça, en tout cas, ça l'a bien amusé. Pour ma part, le vision de son corps me hante encore. Il est dans toutes mes pensées, Anthony et son corps, notre complicité. Il était devenu un tout. Il était devenu visuel.

 

La conversation a continué. Il a remis son haut et je lui ai montré ma déception. Son haut contre mon haut… J'ai accepté le marché. je l'excitais et j'aimais ça. Je pense que si le temps l'avais permis j'aurais été plus loin. Le temps… nous en avons eu plus tard…

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 14:14

Les choses ont continué à évoluer entre nous. Même si nous mettions des limites, elles étaient à chaque fois repoussées, sans pour autant que ce soit voulu. Il lui arrivait de se connecter le soir après son travail de chez lui.

 

La première fois nous avons juste discuté, la seconde fois, suite à une mauvaise manipulation, selon lui, il a lancé la webcam. Je le revoyais enfin, je n'avais plus à me contenter de sa photo, je pouvais le voir rire, me regarder, l'observer, un vrai régal. Il n'a pas été déçu, craquant à mes sourires, ma main dans mes cheveux, mes mordillements de lèvres, involontaires mais très présents. C'était le signe visuel de mon envie de lui, de l'excitation qu'il provoquait en moi. J'étais en extase devant lui.


La webcam qui suivit lui donna l'envie de faire tomber mes bretelles mais le temps nous manqua, je fus interrompu alors que l'envie me taraudait, nous aurions l'occasion de nous rattraper plus tard.


D'une relation en tout bien tout honneur, nous étions passés à une relation dont il fallait se cacher. Il était mon jardin secret, que je gardais bien jalousement pour moi, personne n'avait écho de sa présence dans ma vie, il était mon évasion.

 

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4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 21:10

Une nouvelle relation insidieuse commença peu de temps après notre rencontre. Dès le premier contact nous y avons fait allusion, c'était dans l'ordre des choses qu'elle continue ainsi. Nous ne nous étions pas laissés entrainés malgré nous, nous avions voulu cette relation tous les deux, envie de se séduire, envie de sexe, envie de s'exciter, envie de découvrir autre chose. De l'envie de connaître l'excitation par le récit pour lui et de l'envie de connaitre un autre homme pour moi, nous étions nés.


Dès le lendemain après les “consignes” de la veille nous avons commencé. Il était très doué, il se laissait guider tout en sachant où aller, répondant à toute mes attentes, sachant  mener le jeu quand il le fallait, apportant son vécu au mien, écrivant comme je l'aimais. L'excitation était au rendez-vous pour tous les deux. Notre première fois à l'écris ne serait pas la dernière.

 

Je l'ai découvert doux, sensuel, attachant, se préoccupant de mes envies tout en étant sûr de lui, menant la danse quand il le fallait.

 

Je sentais qu'il se lâchait, il me l'a confirmé . Il se sentait libéré avec moi et j'aimais cette sensation d'être son exutoire. Tout lui était permis. Pas seulement à l'écrit, entendez par là que même si nous ne devions pas nous voir, il savait que si on passait un jour à l'acte, se rencontrer, il n'aurait aucune limite avec moi… Le savoir rajoutait à l'excitation.

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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 19:10

MSN

Les mails n'étaient pas très pratiques dans le sens où à chaque instant je devais aller vérifier mes nouveaux messages. J'ai donc opté pour la solution “msn”. Lui l'utilisait déjà pour regarder ses mails.

 

Au début je ne me connectais que quelques demi journées par semaine puis, rapidement, j'ai pris le risque de le mettre en route constamment dès mon arrivée au travail prenant plus de risques vis à vis de mes collègues et patron, privilégiant ma relation avec Anthony, il en valait la peine.

 

J'étais devenue accroc en très peu de temps. Mes pensées allaient pour ainsi dire toutes vers lui dès que j'en avais l'occasion, que je sois au boulot, chez moi, en voiture, avec des amis, j'avais la sensation qu'il était omniprésent dans mon esprit et j'aimais ça…

 

Petit à petit nos conversations sont devenus plus intimes, dès le début déjà des sous entendus planaient, on s'en amusait disant qu'il fallait qu'on se méfie l'un de l'autre. Nous nous sommes laissés glisser, apparemment nous n'attendions que ça...

 

Nous avons mis quelques règles au point avant de se laisser complètement transporter. Je lui ai donné mes règles qui semblaient parfaitement lui convenir :

 

- Règle numéro 1 : tout devait rester virtuel. Nous nous laisserions glisser mais sans jamais se rencontrer. Le risque qu'il en réclame plus ou que moi même en veuille plus était présent si on se rencontrait. Il fallait qu'il soit sûr de lui et que je sois sûre de moi.

 

- Règle numéro 2 : rester en couple. C'était notre filet, notre sécurité. Aucun des deux ne devait trahir l'autre. S'il ne brise pas mon couple, je ne brise pas le sien.


- Règle numéro 3 : Assumer ses décisions, si l'un était pris de remord l'autre ne devait pas en pâtir, il devait rester couvert.


Je lui ai également fait part du fait qu'il serait difficile de parler d'autre chose une fois cette nouvelle relation entamée. Il m'a répondu qu'il n'espérait pas, que ce n'était pas le but. Je l'ai cru…


Et nous sommes devenus amants virtuels.

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21 septembre 2011 3 21 /09 /septembre /2011 16:10

Pendant le week-end, j'ai à peine pensé à Anthony, me disant que c'était sympa d'avoir eu de ses nouvelles, pensant que ça s'arrêterait là. Comme avec beaucoup de contacts, une fois la “joie des retrouvailles” passée, on n'a plus grand chose à se dire. Le tour des nouveautés fait, il devient difficile de trouver un sujet de conversation qui permet d'approfondir ces retrouvailles. Mais contrairement à ce que je pouvais croire, rien ne se passa comme prévu avec lui.


Le lundi la vie reprit son cours, comme je me doutais, sans même réellement y penser, je n'ai pas eu de nouvelle. Puis le mardi contre toute attente,  j'ai reçu un mail d'Anthony qu'il avait intitulé “kikou”, sa marque de fabrique, ce dont je me suis rendue compte par la suite. Il prenait de mes nouvelles, je lui répondis sur le temps du travail. Le travail, notre lieu de prédilection pour échanger en toute tranquillité. On pouvait se permettre de discuter sans risquer de se faire prendre, si ce n'est par les collègues et patron, mais c'était quand même beaucoup plus confortable que de savoir les conjoints tourner autour de nous.

 

Rapidement, nos mails sont devenus une habitude, dès la première semaine. Je m'empressais à chaque instant de regarder si j'avais reçu une réponse. Il devait faire de même car ses réponses n'étaient jamais longues à venir. On a appris à faire plus ample connaissance ainsi. Le feeling était vraiment bon. On se racontait brièvement nos week-ends, nos soirées, nos petites habitudes, sans jamais pourtant parler vraiment de nous. On rigolait bien, plusieurs fois à mon travail on m'a prise en train de rire toute seule, ce qui n'était pas facilement justifiable.

 

Puis rapidement on en est venu à des questionnaires pour apprendre à mieux nous connaitre, du moins partiellement, connaitre nos gouts, nos films préférés, ce qu'on mangeait le matin, ce qu'on aimait comme légume, ce qu'on portait en sous vêtements, comment on dormait, toutes ces questions qui n'ont au fond pas vraiment d'importance mais qui nous permettait de rester en contact tout en s'amusant.


Rapidement une relation de confiance s'est installée entre nous et de façon implicite on a décidé de garder cette relation, bien que chaste, secrète.


Pour ma part, si j'en suis arrivée là, c'est que pour une fois, j'avais envie de garder quelque chose rien qu'à moi, je voulais vivre cette histoire librement, sans avoir à me justifier, à raconter ce qu'on s'était dit. Je pouvais parler avec Anthony en toute liberté, aborder tous les sujets sans restriction et c'est surement ce qui m'a poussée vers ce chemin…

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16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 14:55

Vendredi 13 aout 2010, je me retrouve seule ce midi à la maison et comme souvent dans ce cas, j'allume mon ordinateur. Je vérifie mes mails, regarde les nouveaux messages sur les différents sites et forums que je fréquente. Je suis connectée à Badoo, un site de rencontre. Et c'est sur ce site que nous reprenons contact. Quand je dis nous, en fait, c'est Anthony qui est venu me parler.

 

Je me souviens de la surprise et du plaisir qu'il a provoqué. Je n'en revenais pas. Nous nous étions à peine aperçu la même semaine et maintenant nous échangions ensemble sur ce site.

 

J'étais tellement surprise que j'ai eu du mal à croire que ce fut un hasard. J'ai même imaginé qu'il m'avait recherchée, le motif m'était inexplicable, j'ai donc privilégié la thèse de la coïncidence. Un tour du destin que j'ai saisi et que je continue de saisir tant que cet homme me le permettra.


Nous avons discuté ensemble sur le temps de son travail, pendant deux petites heures qui parurent quelques minutes. Brièvement, nous avons fait le tour des nouveautés, amours, couple, passions. Tout ce qu'il y a de plus banal. Pendant cet échange, le courant passait bien, très bien même.Il était très facile de parler avec lui.

 

Il a évoqué le fait qu'il aimerait boire un café, ou autre chose, avec moi. Bien sûr j'ai décliné son invitation parce que je n'étais pas libre. Lui non plus d'ailleurs… Les sous entendus ont commencé là je pense. Il m'a demandé si je disais tout à mon homme en me précisant que lui n'en parlerait probablement pas à sa nana si on devait se rencontrer. Je ne le savais pas encore mais c'est là que j'ai pris conscience qu'il pouvait être l'homme à cacher. Mon jardin secret. Nous nous sommes quittés en échangeant nos adresses msn et la promesse implicite de ne plus se quitter.

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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 18:47

Cette histoire commence au mois d'aout de l'année dernière. Le temps ? Je ne m'en souviens pas, probablement qu'il devait faire beau, après tout nous étions en plein été. En fait, je ne me souviens d'aucun détail de cette journée, si ce n'est lui. Lui, c'est Anthony. Celui qui a fait naître cette histoire et qui la fera aussi probablement mourir.

 

La rencontre s'est faite dans une grande surface, enfin si on peut appeler ça une rencontre.  La situation était très banale. Sur le coup, je n'y ai pas prêté attention, mais maintenant, je peux dire que c'est à ce moment là que tout a commencé.

 

Il attendait de passer à la caisse lorsque moi je suis passée devant celle-ci avec mes courses. Nous nous sommes regardés, reconnus. Pourtant il y avait des années que nous nous étions vus. Treize ans je dirais, depuis le collège. Il y a juste eu ce regard, et j'ai repris le cours de ma vie. J'ai continué mon chemin comme souvent il m'arrive de le faire lorsque je rencontre une vieille connaissance avec laquelle je n'avais pas plus d'affinité que ça.

 

Un regard sans prendre la peine de se saluer... Nous ne sommes pas les seuls. Nous nous trouvons de fausses excuses en nous disant que l'autre non plus ne nous a pas salué. Nous ne faisons juste pas "l'effort" ou nous craignons de ne pas avoir de réponse.

 

Ce jour là mon regard à croisé le sien, Anthony, celui qui était à mes yeux, et pas qu'aux miens d'ailleurs, LE mec de la classe. Il n'y avait rien de plus normal au fait qu'il ne m'ait pas saluée ce jour là, moi, la fille effacée que j'étais.

 

Anthony, il était tellement facile de rêvasser sur lui, lui le mec inaccessible, inaccessible pour quelqu'un comme moi.


J'ai aimé ce commencement, le revoir si simplement, faire remonter ces souvenirs, débuter doucement cette histoire, notre histoire.

 

Le moment fut fugace, agréable. Comme tous ceux qui ont suivi...

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