J'en ai assez de courir après toi. Tu me fais miroiter des possibles et tu te sauves dès que ça devient trop réel pour toi. Je ne sais pas si tu te joues de moi encore et encore où si notre relation t'effraie, mais dans tous les cas, je ne laisserai pas passer, pas cette fois-ci. Tu as toujours une excuse, une bonne raison et j'ai réellement envie de te croire mais je n'y arrive plus.

Je laisse toujours passer parceque je ne veux pas que cette relation soit prise de tête, seulement elle le devient pour moi. Je voudrais que tu arrives à être franc. Si tu n'as pas envie de me voir dis-le, si ta nana s'invite à l'improviste dis-le, si tu te fous de moi dis-le. Je me fous de la raison mais dis-là moi, soit honnête, c'est tout ce que je t'ai toujours demandé et tu n'en as jamais été capable.

Je vais te laisser gérer à ta façon. Si tu n'y reviens pas, je n'y reviendrai pas. Mais ne compte pas sur moi si tu tentes une nouvelle fois ta chance. J'en ai assez d'attendre après toi et de t'espérer. Après tout, je l'ai toujours dit ta seule présence me suffit alors je me contenterai de ça. Et je verrai bien si toi aussi...

Je ne sais pas pourquoi tu es revenu et je suis certaine que tu ne le sais pas toi même. Et malgré moi, je t'en veux un peu de m'avoir donné signe de vie. Je commençais tout juste à passer à autre chose, à t'oublier. Je te gardais dans un coin de ma tête et quand j'avais envie de m'évader il me suffisait d'aller y faire un tour. Tu étais là comme un vague fantasme prêt à me rappeler ce que nous étions.

Et puis te revoilà, tu as fait voler en éclat toute cette douce nostalgie de nos moments, les ravivant eux et tous ceux qui les accompagnent, redonnant corps à ce que nous étions à tous ces sentiments enfouis que je croyais avoir oubliés. Et je ressens à nouveau, partagée entre le plaisir de t'avoir retrouvé et l'angoise de te perdre à nouveau.

Je sens que notre relation est précaire. Tu voulais juste prendre des nouvelles, rien de plus et maintenant tu glisses et tu laisses faire, jusqu'à ce que tu te rendes compte que ta conscience est plus importante que moi. Et même si j'ai envie de m'insurger contre ça, je comprends...

Je n'ai pas envie de retourner à notre schéma habituel, même si c'est ce qui nous défini le mieux et même si sans lui nous ne serions probablement plus rien. Je ne veux pas tout recommencer, l'envie, la passion, l'attente, l'abandon, pourtant face à toi je suis faible. Je ne crois pas en tes belles paroles, je ne suis pas naïve, mais la simple évocation de nos corps se retrouvant me fait défaillir. Tu es ma drogue et même si je lutte pour ne pas replonger, je n'ai envie que d'une chose, une nouvelle dose de toi...

Et dans cet état fragile de notre relation, je ne te dirais rien, parceque ça serait déjà te perdre.

Tu es revenu, une nouvelle fois. Enfin je ne sais pas si c'est le terme qui convient. Tu m'as donné des nouvelles après 6 mois d'absence, je m'étais fait une raison, j'avais composé avec ton absence et je m'y étais habituée. Tu ne me manquais plus, je n'attendais plus de nouvelles de toi. J'étais arrivée à me détacher, du moins en surface. Et un seul message a suffi pour que je replonge. 

Et me revoilà à attendre après toi, à espérer tes mails, à passer mon temps à penser à toi. J'aurais préféré que tu ne reviennes pas, pas comme ça, pas en me laissant dans mes incertitudes. J'étais prête à passer à autre chose et maintenant tout est à refaire. Je sais pertinement que rien ne changera entre nous. Tu m'as assez prouvé que tu ne tenais pas à moi de la même façon que je tiens à toi. 

Je suis coincée en train de courrir après toi tout le temps, tu as pris le contrôle sur moi. Je ne peux rien faire sans penser à toi. Et je te laisse faire parceque malgré tout j'aime ça...

Je ne sais pas ce qui me manque le plus, ne pas avoir de tes nouvelles, ou ne pas te voir. Je t'écris, même si je sais que je n'aurais pas de réponse. Je peux te dire tout ce que j'ai envie de dire et ça me donne l'impression que tu es encore là. J'imagine que tu lis mes mails et malgré toi tu souris parfois, et que même peut être tu les attends avec une certaine impatience.

Je dois dire que depuis que je t'écris, le manque s'estompe, je suis toujours en contact avec toi même si je ne sais pas ce que tu penses, ce que tu vis, ce que tu fais, je ne peux que m'imaginer et je me perds dans les méandres de mon esprit, c'est tout ce dont j'ai besoin actuellement, ce dont je me contente.

Je crois que je ne perdrais jamais espoir que tu reviennes un jour. Ce n'est même pas de l'espoir, c'est une certitude. Un jour, au moment où je m'y attendrai le moins, tu répondras à un de mes mails. Et nous redeviendrons nous pendant un temps.

En attendant, je me contenterai de ce doux rien...

Je t'ai écrit il y a de ça quinze jours, peut être trois semaines, je n'ai pas su résister. Après quatre mois d'absence j'ai eu l'irrépressible envie que tu reviennes malgré tout ce que tu as dit et fait. Je n'ai plus souhaité te laisser vivre tanquillement, j'ai eu envie de prendre de tes nouvelles, que tu penses à moi, que tu me reviennes. Mais tu n'en as rien fait...

Quelque soit le pas que je fasse vers toi, tu ne me reviens pas. Ai-je quitté toutes tes pensées ? Et pourquoi es-tu toujours dans les miennes, omniprésent, ne me laissant pas une seule heure de répis ?  Est-ce possible que ce que j'ai ressenti tu ne l'aies pas senti ? Ai-je imaginé cette relation qui était la notre ? 

Tu ne sembles plus te soucier de moi pourtant on avait l'air complémentaire, nous nous fondions l'un en l'autre. Tu étais passionné, tellement vrai. Non, je n'ai pas imaginé tout ça.

Pour l'instant j'ai perdu toute trace de toi, tout ce qu'il me faut c'est de la patience.

Après tout, ce n'est que du temps...