Ton absence cette fois-ci n'a pas été trop longue. C'est peut être ça d'ailleurs qui m'a agacé. ça m'a juste donné l'impression que tu me récupérais vraiment quand tu voulais, au gré de tes envies. Et en même temps je ne peux rien contre dire... Je suis la première fautive, j'accepte la façon dont tu me traites, c'est que ça doit me convenir. Tes absences sont dures à supporter et pourtant c'est ce qui nous permet de rester à flot, c'est ce qui me permet de ne pas m'emballer, de rester centrée sur ma vie.
Mais malgré tout cela, tu m'agaces, j'ai envie de te dire tout ce que j'ai sur le coeur dans ces moments là, te faire remarquer que je ne suis pas ton jouet, j'ai envie que tu entendes que tu comprennes tout ce que je ressens et j'ai envie que tu acquiesse sans broncher. Je ne veux même pas que tu t'excuses, ça sonnerait faux. Je veux juste que tu me donnes raison et même si tu n'es pas d'accord, dis le moi, enguele moi, remets moi à ma place, ouvre toi à moi, mais ne m'ignore pas, n'ignore pas ces mails, comme si ils n'avaient aucune importance, comme si ils ne te touchaient pas, comme si ça ne me touchait pas.
Pour le moment, j'ai envie de friction avec toi, j'ai envie de passion, j'ai envie qu'on élève la voix, qu'on s'étreigne, qu'on se bouscule, qu'on s'abandonne l'un à l'autre... J'ai envie de tes bras, de tes baisers, d'exaltation, d'ivresse, celle de nos sens.