Je commence à comprendre pourquoi tu "disparais" un temps après nos rencontres. Et je me dis que finalement ce n'est peut être pas un mal...
Hier soir, tu m'as troublée, vraiment troublée. Il ne s'agissait pas d'une répétition de toutes les autres fois ou tu m'as fait vibrer, bien sûr j'ai vibré aussi hier à ton contact mais j'ai aussi senti ce trouble. Mon coeur s'est emballé sans que je m'y attende et le message est monté directement à mon cerveau pour tirer une sonnette d'alarme qui disait "Attention ! Tu es en train de tomber amoureuse !" Je ne me souviens pas avoir déjà éprouvé cette sensation. Je l'ai chassée aussi vite que j'ai pu. Je me suis focalisée sur ton corps. Je ne suis pas rentrée dans ton "jeu". Je ne pense pas que c'en était un d'ailleurs et c'est sûrement ce qui m'a le plus ébranlé...
Je croyais avoir enfoui le sentiment à coups de corps à corps mais, avant de partir, tu m'as embrassée et j'ai plongé dans ce baiser. Tu étais si doux, si attentionné. Je me suis laissée porter alors même que mon esprit me disais d'arrêter, je ne voulais surtout pas que ça s'arrête. Après tout, c'est ce que je recherche avec toi, ressentir...
En partant, j'avais envie de revenir, de t'avoir encore un peu pour moi, te montrer que je n'avais pas envie de partir. Bien sûr je ne l'ai pas fait, je ne sais pas comment tu aurais réagi. Et aujourd'hui, je me dis que finalement trop de complicité n'est pas une bonne chose, que le temps que tu vas prendre avant de me redonner des nouvelles, avant d'être vraiment toi, va m'être nécessaire. Je vais pouvoir enfouir ce sentiment, en réveiller d'autres, ceux que ton absence me fait éprouver d'habitude et nous pourrons recommencer... encore et encore...